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Psychopathologie des violences familiales sur les enfants : incidences cliniques et thérapeutiques

« Psychopathologie des violences familiales sur les enfants : incidences cliniques et thérapeutiques »

Pierre LEVY-SOUSSAN

le 27 novembre 2023 PARIS

 

 

 

Condensé riche et dense de théories et de cliniques de l’enfant maltraité qui sera à l’âge adulte les survivants de ce bouleversement pour ne pas dire chaos.

Oeuvre d’art restitué en peu de temps mêlant images bibliques et actuelles de l’enfant sacrifié pour nourrir l’égo et le narcissisme de ses parents qui vampirisent leur enfant pour régler leur propre faille intérieur.

Quel est le devenir de ces enfants si une prise en charge juridique sociale et psychothérapeutique n’est pas proposée ? L’enfant peut se débiliser pour éviter de penser à sa triste existence et s’empêcher de ressentir pour survivre. Il deviendra un adulte désaffectivé. D’autres deviennent borderline ou même psychotique ou terroriste, faisant régner autour d’eux la destruction qu’ils ont endurée tant d’années sous les yeux d’autres personnes impuissantes ou pire désavouantes. 

Cette image de mère impuissante sous les coups de son mari insécurise l’enfant et détruit sa sécurité dont il a besoin pour exister.

La séparation d’avec l’environnement violent est nécessaire.

La relation à tout prix avec le parent maltraitant est une commande sociale qui ne fait qu’infliger à l’enfant la continuité de ces violences subies et à nouveau créer une insécurité chez l’enfant qui perd son idéal de parent, son idéal d’attentes sociales. Il ne lui restera comme moyen de survie que la pathologie, le clivage, le déni, l’addiction, seuls refuges pour atténuer ses souffrances de personnes incomprises.

 

Observons, entendons, réagissons, séparons, donnons soin à l’enfant à prendre en compte qui deviendra l’adulte de demain. Il s’agira de déduire le traumatisme indicible. C’est impensable parfois, cela suppose qu’il faut avoir réglé nos problèmes avec le traumatisme pour penser l’impensable. Nous ne pouvons pas rester neutre. Nous sommes témoins engagés. La neutralité sera violente pour l’enfant.

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