Nos adolescents sont multiples, pluriels, aux limites du connu et de l’étranger. Le travail thérapeutique avec l’adolescent est exigent et demande beaucoup de souplesse. Comprendre et accueillir les symptômes à traiter permet d’éviter la compulsion de répétition et la destruction. Cela permet de rêver et d’aller vers un autre imaginaire. L’analyste doit rêver son patient pour commencer à se sentir exister (fonction réflexive), pour être contenu. Le soignant permet la transformation : travail actif de contenance pour transformer cette clinique du tout ou rien vers une clinique de l’entre deux. Cette écoute analytique dans sa liberté et son exigence permet le partage et créerait une ouverture vers ces deux temporalités qui diminue l’épaisseur du temps et celle de l’interne (le vrai self). Montrer que ce que les adolescents disent à une réelle importance et tout peut se rejouer, se retourner et tout peut aller très vite vers une issue favorable.
Comments